ABEJ, présentation
« C’est ensemble, administrateurs, salariés, bénévoles, partenaires extérieurs que nous agissons, pour redonner à des femmes et des hommes le sens de leur dignité ».
Gilbert Claudel,
Président de l’ABEJ Diaconie de Vitry
ASSOCIATION BAPTISTE POUR L’ENTRAIDE ET LA JEUNESSE
7 Avenue Maximilien Robespierre
94400 VITRY SUR SEINE
Basée sur les valeurs de respect de la personne humaine, l’association à pour mission, sur Vitry, d’accueillir et offrir aide, assistance, soins et accompagnement à toute personne en difficulté sans distinction d’âge, de sexe, de religion, d’origine, ou de nationalité. L’ABEJ-Vitry s’implique plus particulièrement dans les problèmes liés à la pauvreté, à la précarité et à l’exclusion.
Elle dispose, pour son action, d’un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS), de deux CHU (Centres d'hébergement d'Urgence : à Jean Jaurès et à Emile Zola) d’un centre d'accueil de jour pour les personnes sans domicile, d’un restaurant (LA TABLE OUVERTE) pour les petits déjeuners et déjeuners (30 personnes), et mène une action de relogement pérenne (notamment dans le cadre du FSH : Fonds de Solidarité Habitat).
Actuellement, la structure se projette dans la construction d’un nouveau centre d’accueil et d’hébergement ainsi que d’une maison relais regroupés sur un même site.
Ses origines :
Pour revenir aux origine de cette création d’association, il faut faire un bond en arrière de plus d’une vingtaine d’années, au réveillon de noël 1989, une période de l’année où l’isolement et la précarité sont des plus insupportables. Ce soir là, les membres de l’EBPV (église baptiste protestante de Vitry-sur-Seine), révoltés contre cette misère apparente qui sévit les rues d’Ile de France, vont offrir du café chaud et quelques paroles de réconfort aux personnes sans abri, isolées sur les quais de Seine.
Reposant sur la conviction que chaque personne a droit au respect de sa dignité l’Abej Diaconie de Vitry s’est officiellement déclarée en 1992 en souhaitant donner à toutes ces femmes et ces hommes « de la rue », les moyens et les ressources nécessaires pour retrouver l’espoir et re-construire une vie stable.
En effet, l’ABEJ se veut être un des chemins entre l’église et les préoccupations essentielles de la société humaine particulièrement dans les domaines de la pauvreté, de l’a ccueil des exclus, de la santé, des personnes âgées, des minorités, de la prév ention. L’ABEJ propose des relations nouvelles et des recommencements po ssibles.
Pour l’historique global de l’ABEJ nationale voir :
Ses usagers :
- Les personnes en errance avec peu ou pas de ressources, des personnes
- Et plus globalement, des hommes et des femmes en perte de repères sociaux, professionnels et/ou économiques, d’autres qui ont vécu une rupture, un accident de vie avec ou pas des problèmes de santé, physiques ou psychologiques, des addictions à l’alcool ou autre.
Ses missions :
Elles se conjugue autours de la formulation triptyque « SeApRé » dont la phonétique laisse entendre « C’est après » donc une action/intervention postérieure au processus d’exclusion. Or nous intervenons aussi en amont et pendant la difficulté pour éviter la mise en marge de ces populations :
Secourir : prendre en compte les besoins urgents de la personne et lui apporter une première réponse et assez rapidement en matière d’accès à une nourriture régulière et saine, à des soins de santé, à une information et une ouverture potentielle aux droits sociaux, etc.
Apaiser : Mettre à l’abri et proposer un hébergement propice pour stabiliser une situation précaire en matière de santé, hébergement, etc.
Réinsérer : travailler à un projet de vie en collaboration avec l’usager pour l’aider à retourner vers des dispositifs de droits de droit commun : accompagnement social, etc.
Les pratiques de l’association :
Depuis plus d’une génération l’ABEJ-Vitry, comme ses consœurs à échelle nationale, s’efforce de garder les yeux ouverts sur l’état du monde et les besoins des hommes, particulièrement en France. Les valeurs de l’association se sont construites tout au long de son histoire. Elles guident les activités de l’associations et les pratiques de l’ensemble de ses acteurs :
- Mettre l’usager au cœur de l’action de l’association : Toutes nos activités visent à rendre à chaque personne la dignité dont elle a droit et lui donner les moyens de retrouver une autonomie. La prise en compte de son histoire, de sa situation particulière et de ses attentes invite à la personnaliser son projet et à adopter des méthodes spécifiques pour favoriser sa réinsertion.
- Assurer un accompagnement de la personne dans la globalité. L’accueil, les actions éducatives et le service rendu prennent en compte toutes les dimensions de la personne : humaines, professionnelles, sociales, familiales, psychologiques et spirituelles.
- Rendre l’usager actif tant dans sa démarche que dans le lieu dans lequel il vit : L’implication de chaque personne dans son parcours et dans ses espaces de vie favorise la responsabilisation et aide à retrouver des repères propices à un retour vers l’autonomie.
- Apporter convivialité et confiance : Nous souhaitons à chaque intervention créer un partenariat avec l’usager pour lui donner les moyens de réussir sont projet. Ce partenariat s’appuie sur la création d’une confiance réciproque qui permettra d’avancer ensemble. L’accueil et les espaces de vie sont des lieux qui doivent permettre à chacun de trouver du repos, du réconfort et de stabiliser sa situation pour avancer. Nous sommes attentifs à ce que ces espaces soient chaleureux et conviviaux pour favoriser le « vivre ensemble ».
- Renforcer notre professionnalisme: Toutes les démarches de nos actions et la gestion associative doivent faire preuve de professionnalisme pour garantir les meilleurs moyens à nos usagers de se réinsérer et une utilisation optimisée de toutes nos ressources .
- Développer notre transparence : Nous voulons agir en toute transparence tant au niveau de nos activités que de notre gestion pour démontrer notre capacité à accomplir au mieux notre mission au service des usagers et en respect des règlementations de l’action sociale. Pour cela, et comme la loi 2002-2003 nous y incite, des évaluations régulières sont menées au sein de chaque service.